Elle appartient à la branche rouge du rameau blond et rouge. Elle est une parente éloignée de la limousine. Elle est décrite depuis très longtemps dans les montagnes du Cantal. Cette région, peuplée par les Celtes et les Ibères[1], a accueilli ce bel animal en provenance d'Espagne, tractant les chariots ibères.
Au XIXe siècle, elle a bénéficié des travaux de l'agronome Ernest Tyssandier d'Escous. Il améliora cette race locale grâce à des sélections et des croisements. Au XIXe siècle, elle était nommée race de Mauriac ou de Salers. Pour les boeufs réputés pour leur robustesse, on parlait de "boeufs Mauriats" (cf Emile Guillaumin : La vie d'un simple")
Le cheptel actuel de race salers représente environ 300 000 têtes en France. (6000 sont contrôlées sur leurs performances laitières) Elle a été exportée dans plus de 25 pays en Europe, Amérique du Nord, Afrique et Océanie.