Auteur: francoisBERTHOU Description: Peintre montagnard inspiré par les monts du cantal : Paysages-Paysans-Portraits-Nus-Surréalisme Créé le: 17-03-2007
bonjour
je vous est ajoutez dans mes favoris , car moi aussi je dessine mais aussi sur l'ordinateur, je vous invite y aller voir.
je vous souhaite de passez un bon dimanche.
bises.
Chapeau bas l'artiste, j'habite en bord de mer et je dois reconnaitre que de la part d'un montagnard ça n'a pas du être facile, mieux qu'une photo sans être de l'hyperréalisme et au couteau en plus, j'entant les bruits de la mer, le rendu du mouvement de la vague est parfait.
Merci pour les éloges, artistedeslandes, es-tu artiste peintre ? si oui peux tu me donner l'URL de ton site, ou me faire passer quelques photos de tes oeuvres. merci d'avance.
Huile sur toile :
160 cm x 50 cm. Peinture réalisée d'après une image pensée par Jean-François
Collin. Nouveau concept ! Vous imaginez et je peins ce que vous souhaitez. C'est
réalisable si vous avez du goût pour la peinture et si vous savez exactement ce
que vous voulez. Après plusieurs retouches accomplies à votre demande, on peut
arriver à un excellent résultat.
Détail
H. BERGSON (1859-1941) L’artiste nous donne accès non pas à une représentation fantaisiste de la réalité, mais à la réalité même, beaucoup plus étrangère à la conscience usuelle que nous ne pourrions le croire:
« À quoi vise l’art, sinon à nous montrer, dans la nature et dans l’esprit, hors de nous et en nous, des choses qui ne frappaient pas explicitement nos sens et notre conscience? Le poète et le romancier qui expriment un état d’âme ne le créent certes pas de toutes pièces ; ils ne seraient pas compris de nous si nous n’observions en nous, jusqu’à un certain point, ce qu’ils nous disent d’autrui. Au fur et à mesure qu’ils nous parlent, des nuances d’émotion et de pensée nous apparaissent, qui pouvaient être représentés en nous depuis longtemps, mais qui demeuraient invisibles : telle l’image photographique qui n’a pas encore été plongée dans le bain où elle se révélera. Le poète est ce révélateur. Mais nulle part la fonction de l’artiste ne se montre aussi clairement que dans celui des arts qui fait la plus large place à l’imitation, je veux dire la peinture ; les grands peintres sont des hommes auxquels remonte une certaine vision des choses qui est devenue ou qui deviendra la vision de tous les hommes. Un Corot, un Turner, pour ne citer que ceux-là, ont aperçu dans la nature bien des aspects que nous ne remarquions pas. – Dira-t-on qu’ils n’ont pas vu, mais créé, qu’ils nous ont livré des produits de leur imagination, que nous adoptons leurs inventions parce qu’elles nous plaisent, et que nous nous amusons simplement à regarder la nature à travers l’image que les grands peintres nous en ont tracée ? – C’est vrai dans une certaine mesure; mais, s’il en était uniquement ainsi, pourquoi dirions-nous de certaines oeuvres – celles des maîtres – qu’elles sont vraies? Où serait la différence entre le grand art et la pure fantaisie? Approfondissons ce que nous éprouvons devant un Turner ou un Corot : nous trouverons que si nous les acceptons et les admirons, c’est que nous avions déjà perçu quelque chose de ce qu’ils nous montrent. Mais nous avions perçu sans apercevoir. C’était, pour nous, une vision brillante et évanouissante, perdue dans la foule de ces visions également brillantes, également évanouissantes, qui se recouvrent dans notre expérience comme des dissolving views et qui constituent par leur interférence réciproque, la vision pâle et décolorée que nous avons habituellement des choses. Le peintre l’a isolée ; il l’a si bien fixée sur la toile que, désormais, nous ne pourrons nous empêcher d’apercevoir dans la réalité ce qu’il y a vu lui-même ».
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